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Chez le peuple dogon (Mali), le hogon était jadis la plus haute autorité religieuse et politique d’un village. Choisi parmi les aînés, il devait passer par un rituel de mort et de renaissance. Séparé de ses proches et de ses biens matériels, il restait isolé dix jours sans pouvoir se laver. Après cette réclusion, il était lavé et rasé et pouvait commencer à se consacrer au culte du Lébé, premier ancêtre qui ressuscita sous la forme d’un serpent.