Mónica de Miranda est une artiste visuelle, cinéaste et chercheuse portuguaise-angolaise. Sa pratique interdisciplinaire et fondée sur la recherche explore les relations entre politique, genre, mémoire, espace et histoire, à travers le dessin, l’installation, la photographie, le film et le son, entre documentaire et fiction. Elle interroge les stratégies de résistance, les géographies de l’affect et les écologies du soin.

Fondatrice et directrice artistique du Hangar (Lisbonne, 2014), centre dédié à la création et à la recherche artistique, elle y favorise la collaboration entre artistes, commissaires et chercheurs, principalement issu·e·s du Sud global.

Elle a représenté le Portugal à la 60ᵉ Biennale de Venise (2024) avec le projet Greenhouse, et participé à de nombreux événements internationaux tels que les biennales de Berlin, Dakar, Lagos, Lubumbashi, Casablanca, ainsi qu’aux Rencontres de Bamako, à BIENALSUR, au Houston FotoFest et à Fotografia Europea. Son travail a également été exposé au MUCEM (Marseille), à la Gulbenkian Foundation (Lisbonne), à Autograph et au Barbican (Londres), à l’AfricaMuseum (Tervuren), ou encore au MUAC (Mexico).

Dans Reprendre Racines, organisée par la Fondation Dapper à Cayenne dans le cadre des Rencontres Photographiques de Guyane (2025), Mónica de Miranda présente des clichés issus des séries Greenhouse (2024), As if the World Had no West et The Island. À travers ces œuvres, elle relie écologie, décolonisation, diaspora et migration, proposant des paysages de soin, de mémoire et de libération.