Statuette tsogho, Gabon
Figure surmontant autrefois un pilier d’ebanza
Gabon
Bois et pigments
H. : 83 cm
Ancienne collection de Charles Ratton
Fondation Dapper, Paris
Inv. n° 4270
© Archives Fondation Dapper – Photo Hughes Dubois.
La transmission de la «force» des ancêtres justifie la nécessité d’entrer régulièrement en contact avec eux par l’intermédiaire de certains rituels, comme ceux du bwiti tsogho (Gabon). Ce culte connaît autant de variantes que les populations qui le pratiquent. L’ebanza, tout à la fois sanctuaire et maison où se réunissent les hommes pour discuter des questions relatives à la communauté, constitue un espace sacré. Les éléments architecturaux de ce temple comprennent un pilier central et des poteaux latéraux, décorés de motifs géométriques, de figures anthropomorphes représentant les ancêtres mâles et femelles de l’humanité. Ces sculptures sont enduites de couleur ; le rouge connote les valeurs propres au monde féminin, à savoir le sang, et le blanc renvoie au sperme. De même, la gestuelle est très codifiée : les bras sont serrés le long du buste, les mains posées au-dessus du ventre. La rigidité du corps du personnage, long et étroit, est à peine troublée par les reliefs du nombril, du sexe et par les seins placés haut comme le sont ceux d’une jeune fille.
Statuette tsogho, Gabon
Figure surmontant autrefois un pilier d’ebanza
Gabon
Bois et pigments
H. : 83 cm
Ancienne collection de Charles Ratton
Fondation Dapper, Paris
Inv. n° 4270
© Archives Fondation Dapper – Photo Hughes Dubois.
La transmission de la «force» des ancêtres justifie la nécessité d’entrer régulièrement en contact avec eux par l’intermédiaire de certains rituels, comme ceux du bwiti tsogho (Gabon). Ce culte connaît autant de variantes que les populations qui le pratiquent. L’ebanza, tout à la fois sanctuaire et maison où se réunissent les hommes pour discuter des questions relatives à la communauté, constitue un espace sacré. Les éléments architecturaux de ce temple comprennent un pilier central et des poteaux latéraux, décorés de motifs géométriques, de figures anthropomorphes représentant les ancêtres mâles et femelles de l’humanité. Ces sculptures sont enduites de couleur ; le rouge connote les valeurs propres au monde féminin, à savoir le sang, et le blanc renvoie au sperme. De même, la gestuelle est très codifiée : les bras sont serrés le long du buste, les mains posées au-dessus du ventre. La rigidité du corps du personnage, long et étroit, est à peine troublée par les reliefs du nombril, du sexe et par les seins placés haut comme le sont ceux d’une jeune fille.