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Partenariat entre le Musée Dapper et la 12e édition du SIAO

Le 01/05/2020

Partenariat entre le Musée Dapper et la 12e édition du SIAO

Le 01/05/2020

En 2009, M. Moussa TRAORE, directeur du SIAO (Salon international de l’artisanat de Ouagadougou), contactait le musée Dapper afin d’envisager une collaboration.

Le partenariat entre les deux structures fut instauré à la fin du mois de mai 2010 : compte tenu du thème de la douzième édition du SIAO, Artisanat africain, jeunesse et emploi, il s’agissait de proposer des interventions auprès du jeune public burkinabè. Dans les collections publiques et privées se trouvent le plus souvent des objets témoins de pratiques cultuelles et de la vie à la cour. Masques, statuettes, insignes, armes, parures et tissus traduisent la maîtrise de diverses techniques, dont la sculpture et la fonte à cire perdue principalement. Le lien entre art et artisanat fut ainsi établi pour mener à bien cette mission.

Présentation

Sur le salon, chaque groupe, formé d’élèves de divers établissements scolaires, visitait le site, et en particulier, l’espace ludo-éducatif.

Ce dernier ludo-éducatif réunissait :

  • 1 tisserand ;
  • 2 potiers ;
  • 2 teinturiers ;
  • 1 façonneuse de coiffes à partir de fibres naturelles ;
  • 1 pyrograveur sur cuir ;
  • 1 sculpteur sur bois.

Avant d’aller voir ces artisans effectuer une démonstration, les élèves étaient reçus par Fatou Camara qui leur présentait l’artisanat en abordant les points suivants :

  • présentation de l’espace ludo-éducatif du SIAO ;
  • bref historique sur l’artisanat ;
  • présence de l’artisanat dans les musées ;
  • évolution des produits artisanaux.

L’attrait des jeunes pour les productions burkinabè, quel que soit l’artisanat représenté, était manifeste. Les questions sur les produits des différents stands furent tellement nombreuses qu’il fut parfois nécessaire de rappeler aux élèves qu’ils disposaient d’un temps limité pour visiter.

Dans l’espace ludo-éducatif, ils montrèrent autant d’intérêt pour la partie théorique que pour les démonstrations des artisans. Ils répondirent aux questions des intervenants et en posèrent. Leurs remarques, ainsi que celles de leurs accompagnateurs, furent l’occasion d’échanges fructueux.

Grâce aux démonstrations et à l’intervention théorique de Fatou Camara, la confrontation entre passé et présent fut convaincante. Les élèves purent en effet constater de visu comment des techniques artisanales séculaires se renouvellent et permettent la réalisation de produits adaptés au monde moderne.

Le jeune public a été très intéressé d’apprendre qu’il existe divers moyens de soutenir l’artisanat, ne serait-ce qu’en étant des consommateurs conscients.

Le programme proposé a offert aux jeunes une vision complète de l’artisanat. Il leur a permis de voir des produits du Burkina et d’ailleurs, de découvrir les techniques utilisées et les innovations, tout en ayant des échanges avec exposants et artisans.

En 2009, M. Moussa TRAORE, directeur du SIAO (Salon international de l’artisanat de Ouagadougou), contactait le musée Dapper afin d’envisager une collaboration.

Le partenariat entre les deux structures fut instauré à la fin du mois de mai 2010 : compte tenu du thème de la douzième édition du SIAO, Artisanat africain, jeunesse et emploi, il s’agissait de proposer des interventions auprès du jeune public burkinabè. Dans les collections publiques et privées se trouvent le plus souvent des objets témoins de pratiques cultuelles et de la vie à la cour. Masques, statuettes, insignes, armes, parures et tissus traduisent la maîtrise de diverses techniques, dont la sculpture et la fonte à cire perdue principalement. Le lien entre art et artisanat fut ainsi établi pour mener à bien cette mission.

Présentation

Sur le salon, chaque groupe, formé d’élèves de divers établissements scolaires, visitait le site, et en particulier, l’espace ludo-éducatif.

Ce dernier ludo-éducatif réunissait :

  • 1 tisserand ;
  • 2 potiers ;
  • 2 teinturiers ;
  • 1 façonneuse de coiffes à partir de fibres naturelles ;
  • 1 pyrograveur sur cuir ;
  • 1 sculpteur sur bois.

Avant d’aller voir ces artisans effectuer une démonstration, les élèves étaient reçus par Fatou Camara qui leur présentait l’artisanat en abordant les points suivants :

  • présentation de l’espace ludo-éducatif du SIAO ;
  • bref historique sur l’artisanat ;
  • présence de l’artisanat dans les musées ;
  • évolution des produits artisanaux.

L’attrait des jeunes pour les productions burkinabè, quel que soit l’artisanat représenté, était manifeste. Les questions sur les produits des différents stands furent tellement nombreuses qu’il fut parfois nécessaire de rappeler aux élèves qu’ils disposaient d’un temps limité pour visiter.

Dans l’espace ludo-éducatif, ils montrèrent autant d’intérêt pour la partie théorique que pour les démonstrations des artisans. Ils répondirent aux questions des intervenants et en posèrent. Leurs remarques, ainsi que celles de leurs accompagnateurs, furent l’occasion d’échanges fructueux.

Grâce aux démonstrations et à l’intervention théorique de Fatou Camara, la confrontation entre passé et présent fut convaincante. Les élèves purent en effet constater de visu comment des techniques artisanales séculaires se renouvellent et permettent la réalisation de produits adaptés au monde moderne.

Le jeune public a été très intéressé d’apprendre qu’il existe divers moyens de soutenir l’artisanat, ne serait-ce qu’en étant des consommateurs conscients.

Le programme proposé a offert aux jeunes une vision complète de l’artisanat. Il leur a permis de voir des produits du Burkina et d’ailleurs, de découvrir les techniques utilisées et les innovations, tout en ayant des échanges avec exposants et artisans.