Statuette, Kongo, République démocratique du Congo
Kongo
République démocratique du Congo
Statuette nkisi
Bois, plumes, fibres végétales, matières composites, coquillage, métal, miroir, peau et pigments
H. : 38 cm
Fondation Dapper
Inv. n° 0004
© Archives Fondation Dapper – Photo Hughes Dubois.
Le nkisi (pl. minkisi) résulte de la collaboration du sculpteur et du nganga. Ce dernier dote les œuvres figuratives, telle cette statuette nkisi, de leurs pouvoirs magiques par l’application sur une ou plusieurs parties du corps, généralement la tête – siège de la pensée – et l’abdomen, d’une charge constituée d’un agglomérat de bilongo, des substances diverses comprenant des éléments d’origine aussi bien animale, humaine que végétale et minérale. La charge est fréquemment obturée par un miroir ou un coquillage du genre porcelaine. Le nkisi désigne en général, une force enfermée dans un support matériel mais aussi l’objet lui-même qui peut prendre différentes formes. Confectionné pour résoudre des problèmes personnels ou communautaires, le nkisi résulte de la collaboration du sculpteur et de l’officiant, le nganga. Ce dernier dote les objets figuratifs, telle cette statuette, de pouvoirs « magiques ». Ainsi, sont appliquées sur une ou plusieurs parties du corps, généralement la tête et l’abdomen, des substances d’origine humaine, animale, végétale et minérale qui forment un agglomérat appelé bilongo. Cette charge est fréquemment obturée par un miroir ou un coquillage.
Les ajouts tels que plumes fichées dans la tête, peaux de félin et coquillages, dont nombre de sculptures ont été dépouillées une fois qu’elles ont quitté leur terre d’origine, témoignent de l’importance pour les Kongo des liens symboliques avec le monde animal.
Statuette, Kongo, République démocratique du Congo
Kongo
République démocratique du Congo
Statuette nkisi
Bois, plumes, fibres végétales, matières composites, coquillage, métal, miroir, peau et pigments
H. : 38 cm
Fondation Dapper
Inv. n° 0004
© Archives Fondation Dapper – Photo Hughes Dubois.
Le nkisi (pl. minkisi) résulte de la collaboration du sculpteur et du nganga. Ce dernier dote les œuvres figuratives, telle cette statuette nkisi, de leurs pouvoirs magiques par l’application sur une ou plusieurs parties du corps, généralement la tête – siège de la pensée – et l’abdomen, d’une charge constituée d’un agglomérat de bilongo, des substances diverses comprenant des éléments d’origine aussi bien animale, humaine que végétale et minérale. La charge est fréquemment obturée par un miroir ou un coquillage du genre porcelaine. Le nkisi désigne en général, une force enfermée dans un support matériel mais aussi l’objet lui-même qui peut prendre différentes formes. Confectionné pour résoudre des problèmes personnels ou communautaires, le nkisi résulte de la collaboration du sculpteur et de l’officiant, le nganga. Ce dernier dote les objets figuratifs, telle cette statuette, de pouvoirs « magiques ». Ainsi, sont appliquées sur une ou plusieurs parties du corps, généralement la tête et l’abdomen, des substances d’origine humaine, animale, végétale et minérale qui forment un agglomérat appelé bilongo. Cette charge est fréquemment obturée par un miroir ou un coquillage.
Les ajouts tels que plumes fichées dans la tête, peaux de félin et coquillages, dont nombre de sculptures ont été dépouillées une fois qu’elles ont quitté leur terre d’origine, témoignent de l’importance pour les Kongo des liens symboliques avec le monde animal.