Julien Vignikin
▪︎ Expositions Dapper
L’Art de manger, rites et croyances. Afrique, Océanie et Insulinde (15.10.14 au 12.07.15)
▪︎ Bibliographie dapper
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▪︎ À propos
Julien Vignikin a quitté le Bénin, son pays d’origine, à l’âge de dix ans pour la France. Il est diplômé de l’école des Beaux-Arts de Dijon. Il expose régulièrement (peintures et installations) en France et en Afrique. Le musée Dapper lui a consacré en 2014 une exposition intitulée Le Dîner des fantômes en ouverture de la manifestation L’Art de manger.
Le dîner des fantômes
Une table, une chaise, une assiette et un verre. Vides. Une fourchette et un couteau qui ne porteront à la bouche aucun aliment. Créée dans le cadre de la biennale du Bénin, en 2012, et présentée au Centre culturel Artisttik Africa, l’installation Le Dîner des fantômes sollicite le regard et interroge. Son esthétique singulière, que l’artiste rattache lui-même à l’Arte povera et à l’art brut, provoque et dérange. La table et la chaise hérissées de clous sont inaccessibles. Ce procédé constitue une interdiction matérielle de s’asseoir et de manger. La critique acerbe porte sur les dérives d’un monde où les uns consomment plus que de raison tandis que les autres souffrent de malnutrition. Et, bien sûr, au Nord la table est surchargée, tandis que les pays du Sud n’étant jamais conviés à partager demeurent des ombres fantomatiques.
Indigestion
La thématique de la nourriture habite certaines œuvres majeures de Julien Vignikin. Ce dernier dénonce la « malbouffe » que l’Occident a importée dans les métropoles des pays émergents. Ce malaise hante les peintures Indigestion I et Indigestion II. Les procédés utilisés par l’artiste font surgir des métaphores qui opèrent notamment en saturant la composition. Des assiettes en carton sont maculées par des traces ou des amas de matières picturales qui forment par endroits des sortes d’emplâtres et laissent supposer une certaine violence du geste qui s’étend d’ailleurs sur toute la surface de la toile.
Julien Vignikin
Expositions Dapper
L’Art de manger, rites et croyances. Afrique, Océanie et Insulinde (15.10.14 au 12.07.15)
Bibliographie dapper
À propos
Julien Vignikin a quitté le Bénin, son pays d’origine, à l’âge de dix ans pour la France. Il est diplômé de l’école des Beaux-Arts de Dijon. Il expose régulièrement (peintures et installations) en France et en Afrique. Le musée Dapper lui a consacré en 2014 une exposition intitulée Le Dîner des fantômes en ouverture de la manifestation L’Art de manger.
Le dîner des fantômes
Une table, une chaise, une assiette et un verre. Vides. Une fourchette et un couteau qui ne porteront à la bouche aucun aliment. Créée dans le cadre de la biennale du Bénin, en 2012, et présentée au Centre culturel Artisttik Africa, l’installation Le Dîner des fantômes sollicite le regard et interroge. Son esthétique singulière, que l’artiste rattache lui-même à l’Arte povera et à l’art brut, provoque et dérange. La table et la chaise hérissées de clous sont inaccessibles. Ce procédé constitue une interdiction matérielle de s’asseoir et de manger. La critique acerbe porte sur les dérives d’un monde où les uns consomment plus que de raison tandis que les autres souffrent de malnutrition. Et, bien sûr, au Nord la table est surchargée, tandis que les pays du Sud n’étant jamais conviés à partager demeurent des ombres fantomatiques.
Indigestion
La thématique de la nourriture habite certaines œuvres majeures de Julien Vignikin. Ce dernier dénonce la « malbouffe » que l’Occident a importée dans les métropoles des pays émergents. Ce malaise hante les peintures Indigestion I et Indigestion II. Les procédés utilisés par l’artiste font surgir des métaphores qui opèrent notamment en saturant la composition. Des assiettes en carton sont maculées par des traces ou des amas de matières picturales qui forment par endroits des sortes d’emplâtres et laissent supposer une certaine violence du geste qui s’étend d’ailleurs sur toute la surface de la toile.
En images
L'artiste avec la Fondation Dapper
© Archives Fondation Dapper – Photo Olivier Gallaud.
Huile sur toile marouflée sur bois, clous, assiettes en carton et fil à souder 120 x 96 cm
Collection particulière
© Archives Fondation Dapper – photo Olivier Gallaud.
Huile sur toile marouflée sur bois, clous, assiettes en carton et fil à souder
124 x 100cm
Collection particulière
© Archives Fondation Dapper – photo Olivier Gallaud.
Bois, métal, verre, porcelaine et clous
H. : 120 cm ; L. : 170 cm env.
Collection particulière
© Archives Fondation Dapper – Photo Olivier Gallaud.