
Exposition passée
L’Art d’être un homme
Afrique, Océanie
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Lieu
Musée Dapper
Version Mobile
bientôt disponible
Exposition passée
Lieu
Musée Dapper
15 10 . 09
11 07 . 10
Commissaires
Christiane Falgayrettes-Leveau et Anne van Cutsem-Vanderstraete
Description
L’exposition L‘Art d’être un homme s’est tenue du 15 octobre 2009 au 11 juillet 2010 au Musée Dapper (50, avenue Victor Hugo).
Exposition conçue et réalisée par le musée Dapper, présentant environ 150 œuvres, souvent inédites, provenant de collections publiques ou privées. En ouverture, un aperçu sur l’univers contemporain avec la Sape.
En Afrique, comme en Océanie, les hommes apparaissent rarement sans ornement. Portés au quotidien ou lors de cérémonies cultuelles, les parures et les emblèmes témoignent d’expériences vécues notamment lors des rites d’initiation qui marquent les différentes étapes de la vie d’un individu. La transformation de l’apparence première, autrement dit du corps nu, est révélatrice du statut occupé dans la communauté. Tous les signes, objets et marques corporelles, affichent l’identité d’une personne et la situent au sein d’un groupe où elle trouve sa place selon son âge, son sexe, sa fonction – celle de chef, de chasseur, d’officiant ou de devin jouissant d’un certain prestige. Les hommes parés sont au centre de relations complexes où se tissent une infinité de liens tant sociaux que religieux, liens avec les autres membres de la société, les ancêtres et les êtres du monde surnaturel.
Conçues pour les hommes – parfois en partage avec les femmes, les parures masculines sont d’une grande diversité. Les habitants de l’Afrique subsaharienne et ceux des îles du Pacifique ont, en effet, largement puisé dans leur environnement, utilisant ainsi une vaste gamme de matériaux pour façonner des objets d’une réelle richesse formelle, allant de l’épuration maximale au foisonnement prodigieux, voire à l’accumulation des éléments. Symboles de vitalité et de puissance destinés entre autres à protéger, la peau, les griffes et les dents d’animaux (léopard, lion, pangolin en Afrique, porc, chien et cachalot en Océanie, par exemple), de même que le plumage des oiseaux, sont fort prisés pour la fabrication de parures de prestige. Lorsqu’il ne fournit pas lui-même les matières – cheveux, poils et dents – pour des ornements d’exception, le corps humain est sollicité par diverses interventions : coiffures, tatouages, scarifications, perforations profondes du nez, des oreilles et des lèvres par des objets plus ou moins grands et façonnés en pierre, fibres, bois, os, coquillage ou métal.
Pendentifs, colliers, bracelets et brassards, étuis péniens, ornements placés dans les orifices du visage, coiffes, peignes et bandeaux, mais aussi amulettes et habits cérémoniels, vêtements de guerre ou de chasse, surprennent par leur originalité. Au-delà de leur aspect fonctionnel, s’affirme une dimension esthétique à travers les jeux des formes, des matières et des couleurs, utilisées seules ou savamment combinées.
Bijoux, ornements et vêtements questionnent le corps. Ils lui permettent de susciter le regard des autres, notamment dans le registre de la séduction. Ils possèdent une caractéristique commune: même si leur fonction est de cacher une partie de l’anatomie, ils mettent en valeur la prestance, la virilité et la beauté des hommes. Les parures et les emblèmes traduisent des pratiques sociales et des comportements. Ils participent donc pleinement aux sens qui peuvent être donnés aux sculptures représentant des personnages. La décoration de chaque objet – statue en pied, figure cultuelle, masque aux traits schématiques ou fortement expressifs, pilier anthropomorphe – fait partie du système symbolique qui régit les codes du paraître masculin.
Découvrez l'exposition
Culture urbaine et décalée, la SAPE (Société des ambianceurs et des personnes élégantes) est au centre des travaux photographiques de Baudouin Mouanda et d’Héctor Mediavilla. Regards croisés sur un même univers, où marginalité et intégration flirtent avec provocation et contestation.
Né en 1970, Héctor Mediavilla vit actuellement entre Barcelone et Guanajuato (Mexique). Ses sujets de société, ayant principalement pour cadre l’Afrique et l’Amérique latine, offrent un nouveau souffle à la photographie documentaire. Formateur de photographes professionnels congolais dans le cadre du Programme de soutien des Arts plastiques de l’Union européenne, il mène aussi des projets au Centre culturel français de Brazzaville. Il a reçu un prix Picture of the Year et une bourse Fotopres de la Fundació la Caixa, pour développer une partie de son travail sur les Sapeurs de Brazzaville.
En 2008, avec d’autres photographes indépendants, il fonde le collectif Pandora. Ses photographies sont régulièrement publiées dans la presse (Géo, Colors, Alternatives internationales, XXI, Times et New York Times…).
Membre du Collectif Génération Elili et d’Afrique in visu.
Né en 1981, Baudouin Mouanda, ou « Photouin » comme on le surnomme à Brazzaville, a commencé son apprentissage photographique en 1993, rendant compte par ses images de la vie de la capitale congolaise.
Celle-ci, et plus généralement son pays, sont au coeur de ses reportages. En 2007, il bénéficie d’une résidence à Paris et suit un stage de perfectionnement au Centre de formation et de perfectionnement des journalistes. C’est à l’occasion de ce séjour qu’il commence un travail sur la Sape, travail qu’il poursuit ensuite à Brazzaville. Baudouin Mouanda participera en novembre 2009 aux Rencontres de Bamako, biennale africaine de la photographie.
Rue 89
Cristianne Rodrigues,
12 octobre 2009
Tribal Art
15 octobre 2009
La Tribune
19 octobore 2009
La Libre Belgique
Roger Pierre Turine
27 octobre 2009
Le Monde
Philippe Dagen
30 octobre 2009
Version Fémina
C.L
15 novembre 2009
L'officiel des galeries et musées
Avril 2010
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