L’Art d’être un homme, Afrique, Océanie
32.00 €
▪︎ À propos
Cet ouvrage constitue une exploration originale des identités masculines en Afrique et en Océanie à travers des objets portés, bijoux, vêtements, accessoires et emblèmes. De même les signes peints sur la peau ou les scarifications et les tatouages inscrits dans la chair et les déformations révèlent les expériences vécues. L’iconographie très riche s’appuie tant sur des œuvres exceptionnelles appartenant à de grands musées ou à des collections privées que sur des documents, gravures, dessins et photographies évoquant les contextes dans lesquels les arts de la parure se sont développés.
Les contributions des auteurs, ethnologues, historiens de l’art et écrivains, se complètent pour faire émerger des réflexions stimulantes sur la place qu’occupe l’ornementation du corps des hommes dans les relations sociales.
Anne van Cutsem-Vanderstraete met l’accent sur l’étonnante diversité et les principales significations de l’embellissement du corps en Afrique subsaharienne.
Alfred Adler, quant à lui, se penche plus particulièrement sur les codes des rituels qui accompagnent la mise en beauté des corps nus ou habillés.
L’omniprésence des parures apparaît fréquemment dans les récits de voyage des mers du Sud.
Gilles Bounoure souligne avec érudition l’importance des témoignages des navigateurs dont Louis-Antoine de Bougainville et James Cook : leurs observations de même que celles de leurs compagnons constituent des témoignages ethnographiques irremplaçables.
Les sociétés modernes offrent de véritables lieux d’expression pour les amateurs de la parure. Dans les capitales africaines et européennes, des hommes de toute condition entretiennent avec leurs vêtements des relations affectives profondes et leur art de s’habiller traduit une créativité souvent débridée.
Alain Mabanckou, écrivain de grande notoriété, nous plonge dans l’univers très particulier de la SAPE (Société des ambianceurs et des personnes élégantes).
Défier les règles du paraître jusqu’à la parodie est une tradition aux Antilles, tradition qui se perpétue en période de carnaval : des groupes travestis forment un cortège nuptial où les sexes se trouvent inversés. Les codes des rapports ambivalents du féminin et du masculin dans cet espace théâtralisé qu’est le carnaval sont finement analysés par Ina Césaire.
Ainsi, afficher de façon discrète ou ostentatoire des accessoires qui sont parfois de véritables œuvres d’art, colliers, bracelets, bagues, coiffures et vêtements réalisés dans des matières animales, végétales ou en métal, révèle l’appartenance à un groupe, celui pour lequel on doit gagner sa place d’homme.
▪︎ Les auteurs
Christiane Falgayrettes-Leveau, Anne, van Cutsem-Vanderstraete, Alfred Adler, Gilles Bounoure, Ina Césaire, Alain Mabanckou
Collectif sous la direction de Christiane Falgayrettes-Leveau et d’Anne van Cutsem-Vanderstraete
Afrique subsaharienne, Océanie
Éditions Dapper, 2009.
▪︎ Éditions
Édition brochée
30,33€ H.T. / 32,00€ T.T.C.
(TVA 5,5% – France)
ISBN : 978-2-915258-26-4
Poids : 2 kg
▪︎ Format
Format : 24 x 36 cm
332 pages
Nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc
▪︎ Les auteurs
Christiane Falgayrettes-Leveau, Anne, van Cutsem-Vanderstraete, Alfred Adler, Gilles Bounoure, Ina Césaire, Alain Mabanckou
Collectif sous la direction de Christiane Falgayrettes-Leveau et d’Anne van Cutsem-Vanderstraete
Afrique subsaharienne, Océanie
Éditions Dapper, 2009.
▪︎ Éditions
Édition brochée
30,33€ H.T. / 32,00€ T.T.C.
(TVA 5,5% – France)
ISBN : 978-2-915258-26-4
Poids : 2 kg
▪︎ Format
Format : 24 x 36 cm
332 pages
Nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc
▪︎ À propos
Cet ouvrage constitue une exploration originale des identités masculines en Afrique et en Océanie à travers des objets portés, bijoux, vêtements, accessoires et emblèmes. De même les signes peints sur la peau ou les scarifications et les tatouages inscrits dans la chair et les déformations révèlent les expériences vécues. L’iconographie très riche s’appuie tant sur des œuvres exceptionnelles appartenant à de grands musées ou à des collections privées que sur des documents, gravures, dessins et photographies évoquant les contextes dans lesquels les arts de la parure se sont développés.
Les contributions des auteurs, ethnologues, historiens de l’art et écrivains, se complètent pour faire émerger des réflexions stimulantes sur la place qu’occupe l’ornementation du corps des hommes dans les relations sociales.
Anne van Cutsem-Vanderstraete met l’accent sur l’étonnante diversité et les principales significations de l’embellissement du corps en Afrique subsaharienne.
Alfred Adler, quant à lui, se penche plus particulièrement sur les codes des rituels qui accompagnent la mise en beauté des corps nus ou habillés.
L’omniprésence des parures apparaît fréquemment dans les récits de voyage des mers du Sud.
Gilles Bounoure souligne avec érudition l’importance des témoignages des navigateurs dont Louis-Antoine de Bougainville et James Cook : leurs observations de même que celles de leurs compagnons constituent des témoignages ethnographiques irremplaçables.
Les sociétés modernes offrent de véritables lieux d’expression pour les amateurs de la parure. Dans les capitales africaines et européennes, des hommes de toute condition entretiennent avec leurs vêtements des relations affectives profondes et leur art de s’habiller traduit une créativité souvent débridée.
Alain Mabanckou, écrivain de grande notoriété, nous plonge dans l’univers très particulier de la SAPE (Société des ambianceurs et des personnes élégantes).
Défier les règles du paraître jusqu’à la parodie est une tradition aux Antilles, tradition qui se perpétue en période de carnaval : des groupes travestis forment un cortège nuptial où les sexes se trouvent inversés. Les codes des rapports ambivalents du féminin et du masculin dans cet espace théâtralisé qu’est le carnaval sont finement analysés par Ina Césaire.
Ainsi, afficher de façon discrète ou ostentatoire des accessoires qui sont parfois de véritables œuvres d’art, colliers, bracelets, bagues, coiffures et vêtements réalisés dans des matières animales, végétales ou en métal, révèle l’appartenance à un groupe, celui pour lequel on doit gagner sa place d’homme.